02 octobre 2006

Derniers rayons ((v.d))

Voilà une journée peuplée de mille gens, heureux d’être là, ce, tout autant que moi en leur milieu connu. J’ai découvert de ces visages encore jamais vus et qui m’ont semblés là comme l’automne qui s’équinoxe.
Dès aujourd’hui nous y sommes et le ciel n’en paraissait que plus content.

Que viennent foutre ici les indiens ? peut-être ne le saurai-je jamais. Hurlaient-ils sous le bleu de septembre qui s’éternisait ? les ancêtres sans doute en ces temps ressurgissent pour les dernières bronzettes post-estivales, avant de reprendre le train-train du tipi des morts.

Quand la nature s’acharne à penser ses blessures, à se dire que la chute n’est qu’un renouveau. Faire durer le plaisir en ces heures d’avancée du froid est devenu la cerise sur le gâteau des saisons. Rendre floues les coupures de ces quatre parts, bousculer les frontières, mettre à mal les normales prisonnières… qu’elles s’évadent, et s’étalent et se tuent à la tâche. Faire durer l’été.

Le point de vue des champignons : frustrés. Trop chaud, trop sec. Eh ! le temps est venu ! Trifouiller dans le bois qui s’enfonce sous son propre poids. Ah ! transcender l’humus humide à l’odorat si fin. Et puis marcher jusqu’au genou pour la joie des transitions. Car ce qui était en haut doit tomber et servir de pâture à ces fauves à chapeau. Obéir au cycle. Et à chacun son tour !

Et que nos spores giclent ; ensemencent la terre des vies provisoires jusqu’au pléonasme...

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