20 septembre 2006

L’éponge ((v.d))

L’infirmité s’offre à sécher.
Spore-addict !
Mensonge véhément,
L’immense événement songe
Une naissance…

Faute d’aisance le voilà qui chie
Et Ponge qui se tourne dans sa chose.
Les mots s’intensifient d’absence programmée…
Poreux j’affirme la suprématie
Des miroirs d’ondes incolores.

Tout s’amplifie, s’étoffe et gonfle
A poitrail pris d’annonce et enfle
Des bronchioles à broyer sous sa main, l’éponge
Parfois ‘faut qu’el’ se vide
Lui redonner pour se remplir
Pour finalement n’être qu’un
Va-et-vient prisonnier de l’eau

Je ne demande à personne de comprendre.
L’éponge se fond, bouillante au
Souvenir rouge du corail
Et disparaît pour s’affirmer
Universelle – Que dalle !

Mutisme à force de courant
Hurlement vide – courage
L’éponge a des pieds de saumon
Pour remonter à nos surfaces
Resaluer pour replonger
Amphibie, ambiguë, avide
Déesse desséchée cherchant
De porte à porte
Un porte-voix
Où s’affirmer.


2 commentaires:

  1. Poème très étrange et un brin dérangeant. C'est tout ce qui lui donne sa force en quelque sorte. Le sujet est d'ailleurs par lui-même très original. Bravo !

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