02 mars 2007

Poème anar ((Cherichat))

Qu’est-ce à dire qu’un cyclone ? Sinon que tout doit être bouleversé, retourné, déconstruit, subvertit afin de révéler à l’oeil la nature paisible.
Aussi est-ce libérer des grilles, des barrières et des flics qui les tiennent, i.e. des normes et des valeurs qui les érigent, que l’individu doit se présenter à la littérature.

La réalisation de l’individu tient donc à ce qu’il la pénètre et la féconde. Mon poème est anar. Comprenez moi bien si je prononce mal. Mon poème est un art anar.
Qu’importe si untel prétend que c’est le vent qui siffle entre mes dents. Celui-là même aura senti le sel de la tempête qui de mon âme surgit et à travers les digues et les remparts, le caresse du souffle minéral des murmures inassouvis.
Alors mon poème est un art anar narré. Marée certes par ces flux et ressacs enivrants qu’influence bien moins le soleil que la lune et la nuit.

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