18 avril 2008

L'étranger - ((v.d))

à Albert Camus

Quand le piège se ferme de ses dents crasseuses
L'alien au cyanure fuit un monde étrange –
L'espèce a fait son tour d'humanité heureuse
Alors voici le temps de ce cri qui démange

L'épice arrache et fond le palais à sa base
La liqueur se répand et s'ouvre l'horizon
Des cellules à bannir de cette table rase
Pour s'accroupir enfin au banc noir des prisons

La confession s'entend mais sans le moindre espoir
Car le condamné meurt déjà d'avoir vécu
Sa mort d'étranger campe au bout de ce couloir
Tel un prophète fou au ventre mis à nu

- La plage était brûlante à dessécher les yeux
Et maman était morte un soir d'été sans dieu -

1 commentaire:

  1. J'adore trop comment tu écris!!!
    Tu devrais essayer de te faire connaître en publiant tes textes, tu y as déjà pensé ?
    Essaie : http://falancia.net : c'est pour diffuser ses textes

    Bonne continuation!

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