26 janvier 2009

L'HYDRE - ((v.d))






















I.

Le temps de la sensualité s’efface et

-----Court à sa perte comme après un rêve -

Nous marchons comme deux être absents ne riant plus
au monde -
Nous cherchons dans l’autre des raisons

-----------Des lumières et du silence -

L’exploit d’attendre finalement ruine

Nos pensées contractées d’espoir -

Alors l’envie se livre à ses ébats

Surgit du noir des mots passés
Pour accomplir son évidence


II.
-
La défaiseuse d’ombre sort de son lit


Le ciel se couche une heure plus tard ce soir -
Et je t’envie de vivre

Et je t’envie, j’enivre
----De vie de voir ce que le soir simule -

J’envie les ivres et distille
Des incompréhensions -
Je ponds des bulles et exprime des joies

Simule des incohérences

Subterfuges où je me noie -

Comprenons la distance
sans vice et prenons
----La vie comme il se doit

À toi le monde où je ne finis pas !

III.

-
Démagogue j’encore avec ma tête

Je ménage des enfouissements

Macabres – des tombes
D’améthystes en nombre
---D’infini -
J’absorbe des hordes de mots

J’intolère le son, la masse des subordinations -

Je macère et conçois
-----Que l’hydre absout l’enclos

L’apparence de la perfection tue les tombes






















Photos d'Amanda Maddox
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