15 octobre 2007

La solitude ((v.d))

Elle assouvit le bruit en mangeant son silence
Pour le faire naître plein – continu – désormais – aveugle
Elle disparaît dans sa présence

Le fil de la filiation – le fil calme

Elle s’éloigne – car le faible n’est que bourdonnement
De ses oreilles – car le faible n’accepte que le défini
Qui saignent presque – car le faible rejette à raison l’intensité




























En réponse à la solitude
L’être insupportable mais titubant quand même
S’oublie au sein des multitudes
Dans sa place infinitésimale
Et s’accroche à ces autres
Béquilles
Parfois les crocs plantés
Dans ses jambes
Et se faufile, semblable
Et s’unit à son, ses, nos besoins de mêler nos cris
En regardant, cons mais heureux
Le rond blanc accroché au plafond noir

Sa limite se poursuit dans les autres
Chacun possède une once de ses potentialités
Ses horizons se succèdent au travers d’autres yeux
Il aime parfois ce qu’il y voit
Et son dégoût même souvent le fascine

Alors il faut… frère… me dire
Semblable à mes mots, le pourquoi ?
Et pourquoi ces échos de citernes vides
Appelant assoiffées à des pleins impossibles ?
Pourquoi ? projet humain de nos plus tendres haines
Grouillons-nous sur du rien ?

Lumière et ombre…
L’idée serait d’être ensembles
Et d’aller voir là-bas si j’y suis !!!

… Nous y serons sans doute à nous attendre

3 commentaires:

  1. Ta solitude me touche. Les béquilles sont aussi là.

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  2. Ce sont des images communes, puisque seules existent les métaphores. Bien à toi, et merci d'être passé dans mon placard à canards.

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  3. hou! Vincent, magnifiques toutes ces parures de lits & RAtUReS ! good!
    un bisou aussi à la belle (forcément) Aurélia, j'aime aussi me dissoudre dans le tournoiement de l'extase infinie
    John

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