12 octobre 2008

Quelques Verres - ((v.d))



Ces mots qui se ressassent sur rythme sans fond.

Une seule musique a sorti ses crampons
Et laboure le sens de mon cerveau en fuite.

Des gestes flous s’imprègnent de vapeurs de cuite
Et l’air tremble, solide d’éruptions sonores.

Ce grand corps assoiffé en redemande, encore !
Et saisit dans sa hâte une offrande liquide,
Tendue par un fantôme au sourire un peu vide,
Trébuchant sur la chaîne de son ancre au sol.

La bouteille suspend le flot de ses paroles,
À la source avinée de son éclat de rire
Concentrique et vibrant à la soif du vampire.

La cloison de nos rêves désormais s’ébrèche,
Le goût de l’infini remplit nos gorges sèches
Et déborde des yeux qui ont vaincu la nuit.

La lumière s’échappe au moindre de nos bruits,
Répondant au tapage de l’orgie d’étoiles,
Au désir d’univers d’où tomberait le voile
Des nymphes ébahies du beau sabbat des corps ;

Ou quand l’instant de l’être se transforme en or…

1 commentaire:

  1. de toujours fioles soirées guident ton doigt à ce que je vois. mais quelle est cette musique qui font ici vibrer tes verres?

    RépondreSupprimer

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...
 
over-blog.com