05 février 2009

Trois dimensions - ((v.d))

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Les triangles en perspective me donnent envie de voir en bas.
Sans mot pour geindre, j’ouvre et referme la pluie des bras, quand le retour ferme à la terre n’importe quel souci des cieux.

Les carreaux se succèdent et filent sous mes pas.
On oublie un instant la mémoire des rats qui ont vomi l’enfance.

À l’entrepôt des inutiles, on souffre, on cherche, on habille nos songes, pauvres poupées, pauvres caniches, on oublie ses raisons et l’on trimballe à bout de laisse des mendiants mobiles et flous.

Pourtant faut-il que l’on caresse à bras l’éther de tes seins nus ?
Comment peut-il encore voir en fil de soie discontinu la mort entrée, transe en chantier, et quand l’ouïe s’enchante et crie l’obtus départ des mains liées...



1 commentaire:

  1. salut Vincent! ça fait longtemps ...
    Un beau texte au rythme interessant!
    j'espère que tout va bien pour toi .

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